Qu’est ce
que l’épilepsie ?
L’épilepsie se caractérise par des décharges d’influx nerveux anormaux dans le cerveau . décharges apparaissent de façon soudaine et généralement de courte durée.
Pour pouvoir détecter le problème il suffit de passer un électro encéphalogramme (EEG), un examen qui permet d’enregistrer l’activité cérébrale.
Il existe plusieurs sortes de crises épileptiques .
Certaines peuvent être saccader avec des troubles de mouvements ou de convulsions. Elles peuvent être moins spectaculaires.
Elles se manifestent alors par de drôles de sensations (comme des hallucinations olfactives ou auditives, etc.) avec ou sans perte de conscience, et par diverses manifestations, comme un regard fixe ou des gestes répétitifs involontaires.
Il est possible qu’un jeune enfant qui ait eu des convulsions, et qui reviennent plus tard vers l’âge de 12 ans en crises épileptiques.
Une chose importante, pendant longtemps, on a cru que ces crises faisaient partie de la folie, mais c’est une réelle maladie et de nos jours, toujours en recherche de traitement, sinon les personnes ont un traitement à vie.
Il est possible qu’un jeune enfant qui ait eu des convulsions, et qui reviennent plus tard vers l’âge de 12 ans en crises épileptiques.
Une chose importante, pendant longtemps, on a cru que ces crises faisaient partie de la folie, mais c’est une réelle maladie et de nos jours, toujours en recherche de traitement, sinon les personnes ont un traitement à
Une chose importante, pendant longtemps, on a cru que ces crises faisaient partie de la folie, mais c’est une réelle maladie et de nos jours, toujours en recherche de traitement, sinon les personnes ont un traitement à
vie.
Types de crises :
On distingue 2 grands types de crises d’épilepsie :
• les crises partielles, limitées à une région précise du cerveau;
• les crises généralisées, étendues à toutes les zones du cerveau.
Il arrive qu’une crise, d’abord partielle, se diffuse à l’ensemble du cerveau et devienne ainsi généralisée. Le type de sensation ressentie au cours d’une crise donne une indication au médecin de sa provenance (le lobe frontal, le lobe temporal, etc.).
Les crises partielles simples : Ces crises durent généralement quelques minutes et l’individu demeure conscient. Les symptômes dépendent de la zone du cerveau atteinte. La personne peut ressentir des fourmillements, émettre un mouvement incontrôlable de crispation d'une partie du corps, éprouver des hallucinations olfactives, visuelles ou gustatives ou manifester une émotion inexpliquée.
Les crises partielles complexes : Durant une crise partielle complexe, l’individu est dans un état de conscience altérée.
Il ne répond pas aux stimulations et son regard est fixe. Il peut avoir des automatismes, c'est-à-dire qu'il pose des gestes répétitifs involontaires comme tirer sur ses vêtements, claquer des dents, etc. Une fois la crise terminée, il ne se souviendra pas du tout ou très peu de ce qui s'est passé. Il peut être confus ou s’endormir.
Absences généralisées : C'est ce qu'on appelait autrefois le « petit mal ». Les premières crises de ce type d’épilepsie surviennent habituellement durant l’enfance, de l’âge de 5 ans à 10 ans. Elles durent quelques secondes et peuvent s’accompagner de brefs battements de paupières. La personne perd le contact avec son environnement, mais conserve son tonus musculaire. Plus de 90 % des enfants ayant ce type de crises d’épilepsie sont en rémission dès l’âge de 12 ans.
Crises tonicocloniques. On les appelait jadis « grand mal ». C’est ce type de crises qu'on associe généralement à l'épilepsie du fait de leur aspect spectaculaire. La crise dure habituellement moins de 2 minutes. Il s'agit de convulsions généralisées qui se déroulent en 2 phases : tonique puis clonique.
- Durant la phase tonique, la personne peut pousser un cri, puis s’évanouir. Ensuite, son corps se raidit et sa mâchoire se crispe. Cette phase dure habituellement moins de 30 secondes.
- Ensuite, dans la phase clonique, la personne entre en convulsions (secousses musculaires incontrôlables et saccadées). La respiration, bloquée au début de la crise, peut devenir très irrégulière. Cela dure en général moins de 1 minute.
Une fois la crise terminée, les muscles se relâchent, y
compris ceux de la vessie et des intestins. Par la suite, la personne peut être
confuse, désorientée, éprouver des maux de tête et vouloir dormir. Ces effets
ont une durée variable, d’une vingtaine de minutes à plusieurs heures. Des
douleurs musculaires persistent parfois durant quelques jours
Crises myocloniques.
Plus rares, elles se
manifestent par de brusques secousses des bras et des jambes. Ce type de
crise dure d'une à quelques secondes selon qu'il s'agit d'une secousse unique
ou d'une série de secousses. Elles ne provoquent généralement pas de confusion.
Conséquences possibles :
les crises peuvent provoquer des blessures corporelles si la personne perd le contrôle
de ses mouvements. Ces personnes la peuvent avoir des effets indésirables aux traitements
, des préjugés. Car n’oublions pas que des années en arrière et ce n’est pas si
vieux, on disait que l’on était épileptique, mais nous étions comme fou. Et,
pourtant c’est belle et bien une maladie, du cerveau certes mais une maladie.
Que faire en cas de crise
- Ne tentez pas de contenir ses convulsions ou de l’immobiliser.
- Ne la déplacez pas, à moins qu’elle soit dans une position dangereuse qui la rendrait susceptible de se blesser.
- Éloignez la personne de tout ce qui pourrait faire obstacle ou causer une blessure.
- N’insérez rien dans sa bouche.
- Dénouez sa cravate ou desserrez son col, selon le cas.
- Une fois la crise terminée, placez un coussin ou un vêtement replié sous sa tête et tournez doucement la personne sur le côté (pour dégager les voies respiratoires et favoriser l'écoulement de la salive). Assurez-vous qu’elle respire facilement.
- Laissez la personne se reposer.
- Ne la déplacez pas, à moins qu’elle soit dans une position dangereuse qui la rendrait susceptible de se blesser.
- Éloignez la personne de tout ce qui pourrait faire obstacle ou causer une blessure.
- N’insérez rien dans sa bouche.
- Dénouez sa cravate ou desserrez son col, selon le cas.
- Une fois la crise terminée, placez un coussin ou un vêtement replié sous sa tête et tournez doucement la personne sur le côté (pour dégager les voies respiratoires et favoriser l'écoulement de la salive). Assurez-vous qu’elle respire facilement.
- Laissez la personne se reposer.
- Faites attention, qu’elle n’avale pas sa langue ou ne la coupe.
Appelez une ambulance ou les pompiers dans les cas suivants
- Si la crise dure plus de 5 minutes : les crises
généralisées tonicocloniques prolongées peuvent être fatales.
- Si une nouvelle crise apparaît immédiatement après la première.
- Si la perte de conscience persiste quelques minutes après la fin de la crise.
- Si une nouvelle crise apparaît immédiatement après la première.
- Si la perte de conscience persiste quelques minutes après la fin de la crise.
Déclencheurs les plus fréquents :
- Exercice physique intense
- Emotions Fortes
- Musique Forte
- Lumières clignotantes (jeux vidéos,éclairage discothèque,phares....)
Autres déclencheurs possibles :
- Stress
- Fièvre
- Période Menstruelle
- Perte de sommeil
Les médecins en fait surtout le
neurologues vous donneront un traitement approprier pour cela. Surtout ce n’est
pas parce que vous allez voir un neurologue que vous êtes dans la folie, car
beaucoup de personnes arrivent à vivre correctement comme tout le monde.
C’est une véritable maladie qui est
encore méconnue mais on comment doucement à reconnaître en tant que maladie à
part entière.
L’épilepsie est une maladie aux multiples facettes. Souvent, elle se présente de façon dramatique et spectaculaire. Pas étonnant que nos ancêtres croyaient qu’il s’agissait de cas de possession démoniaque ou d’un phénomène paranormal. Pas étonnant non plus que de nombreuses personnes atteintes aient été victimes de toutes sortes de préjugés, par exemple :les épileptiques auraient un quotient intellectuel inférieur à la moyenne, ce qui est faux.
Si une crise survient, la première étape est de confirmer qu’il
s’agit bien d’épilepsie plutôt que d’une autre affection qui lui ressemble.
Par la suite, un traitement médical rigoureusement suivi permet à la personne
atteinte de vivre une vie normale, dans la majorité des cas.
Dr Dominic Larose, M.D.
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Cordialement
Christiane "saxomegane"
PS : N'hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez des personnes qui ont se problème.
3 commentaires:
super article ! très instructif pour beaucoup d'entre nous !!! ;-)
Merci pour cet article très complet.
J'ai une soeur qui est atteinte de cette maladie et je reconnais bien les symptômes décris ici.
Il est parfaitement vrai, même si maintenant les gens sont beaucoup mieux informés, qu'il subsiste encore des préjugés sur cette maladie qui rajoutent encore à la souffrance des personnes atteintes.
Cela va même jusqu'à penser (encore ?) que si on a un epileptique dans la famille, c'est toute la famille qui est folle... On voit bien que si les découvertes récentes sur l'hérédité ont fait énormément de bien, elles ont aussi fait du tort...
A l'époque ou ma soeur a déclarer son epilepsie les traitements étaient insuffisants, et elle en a subi les inconvénients.
Mais aujourd'hui, les traitements prescrits permettent de vivre normalement avec cette maladie.
Encore merci pour cette article !
Thierry Frey
Merci à vous 2 pour votre commentaire, il est tout à fait vrai ce que tu dis Thierry.
Bisous
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