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Les enfants, le stress et la rentrée scolaire

lundi 24 août 2009



Le stress est une réponse innée de l’organ
isme visant à assurer sa survie.
Si un niveau optimal de stress est nécessaire, que se passe-t-il si on dépasse ce niveau ?

Il peut désigner ce sentiment d’être dépassé, effrayé, par toutes les pressions et les demandes que nous subissons, et que nous ne sommes plus capables de traiter.

Beaucoup d’adultes, de parents, croient que les enfants n’ont pas de vrais défis à relever, justement parce qu’ils ne sont que des enfants et, par conséquent, qu’ils n’éprouvent pas de stress.

Rien n’est plus faux. Le stress est toujours présent dans le développement, car grandir confronte toujours avec la nouveauté et l’inconnu. Nous vivons tous avec un certain stress, et les enfants aussi. Et parfois, le niveau optimal est largement dépassé.
Des études récentes montrent que 50 à 75 % des enfants d’âge scolaire ont de sérieu
x problèmes de stress. Notre monde, en constante évolution, place les jeunes devant beaucoup plus de défis qu’autrefois.

L’école est génératrice d’exigences particulières et stressantes : les études, les examens, les activités parascolaires, les relations avec les pairs et les professeurs. Sans compter les autres sources de stress à la maison, qui s’ajoutent à ces pressions.
L’estime de soi d’un enfant est grandement sollicitée à travers toutes ces exigences et des problèmes.

Tous les enfants ne peuvent verbaliser spontanément leurs sentiments et leur stress, leur peur de l’échec, leur solitude, leur vulnérabilité, leur peur du rejet et leurs autres préoccupations personnelles. Il est assez rare qu’ils le fassent. La plupart des enfants manquent de moyens pour faire de l’ordre et relativiser leurs sentiments. De plus, les sources de stress varient suivant les enfants. Par exemple, la première journée d’école peut être éprouvante pour certains, et pas du tout pour d’autres.

LES PRINCIPALES SOURCES DE STRESS


Le monde d’aujourd’hui, continuellement en mutation, est pour les enfants beaucoup plus inquiétant qu’il ne l’était autrefois. Il offre quantité de stimulations nouvelles, mais aussi beaucoup d’insécurité.

*La structure de la famille élargie (grands-parents, oncles, tantes, cousins, cousines) y est de moins en moins présente.

* De plus en plus de séparations et de divorces, lesquels constituent toujours un traumatisme important pour les enfants et une grande menace à leur sécurité.

* Une famille sur cinq déménage chaque année, ce qui signifie la perte des amis, un nouveau quartier, une nouvelle école.

* De plus en plus de mères travaillent à l’extérieur, ce qui exige des enfants plus d’autonomie et de responsabilités.

* Les pressions et les exigences propres de la vie scolaire, les standards de réussite et même au sein des activités sportives ou artistiques à l’intérieur desquelles, plutôt que la détente escomptée, on retrouve encore des demandes exagérées de performance.

Lorsque la famille ne peut pas, ou ne peut plus répondre aux demandes de soutien de l’enfant, il se tourne alors vers ses amis, qui ne peuvent offrir ce qu’il recherche, car trop souvent, ils sont aussi stressés que lui et tout aussi inconscients de la signification des symptômes qu’ils éprouvent.

LES COMPORTEMENTS ET ATTITUDES QUI RÉVÈLENT UN PROBLÈME


C’est souvent dans leurs comportements que les enfants vont exprimer leurs problèmes. On appelle « acting out » ces manifestations ou ces conduites inadaptées.

On assiste alors à de l’irritabilité, de l’agitation, ou même des comportements violents antisociaux dirigés contre des objets ou contre les autres.

Parfois, il y aura régression, c’est-à-dire retour en arrière à des comportements plus jeunes. L’enfant peut, par exemple, recommencer à sucer son pouce, pleurer ou se plaindre fréquemment.

Il peut avoir tendance à être malade plus souvent, se plaindre de maux de ventre ou de tête au moment de partir pour l’école. Il peut avoir un sommeil plus agité, faire des cauchemars, présenter des problèmes d’appétit.
Sa concentration est souvent faible ; il est « dans la lune », absent.

Ces symptômes ne sont jamais là pour rien. Ce sont toujours des réactions à des événements ou à des circonstances particulières.

Tant que les conditions qui les ont provoquées persistent, il est risqué qu’elles deviennent chroniques. La plupart du temps, les adultes ne lisent pas le message correctement, et vont soit punir, soit faire la morale, pour faire cesser le comportement indésirable, ce qui isole davantage l’enfant et engendre un cercle vicieux : de plus en plus de conduites inappropriées, et davantage de punitions de la part de parents et de professeurs bien pensants.

Les enfants sont beaucoup plus sensibles que les adultes au rejet ou à l’approbation. Devant une réponse inadéquate du parent, les stresseurs se transforment petit à petit en peurs et en véritables phobies.

Certaines études semblent indiquer que les garçons sont plus sujets à ces réactions au stress que les filles, peut-être à cause des normes culturelles qui mettent davantage de pression sur les garçons, les incitant à être braves et forts pour ne pas pleurer ni exprimer leur détresse.

CONSEILS POUR AIDER LES ENFANTS À GÉRER LEUR STRESS


La gestion du stress vue par les enfants :

• Certains affirment qu’il faut pouvoir en parler à une grande personne.

• D’autres parlent d’évitement, de se distraire en pensant ou en faisant autre chose.

• Certains n’ont d’autres ressources que les pleurs ou la tristesse.

• Quelques-uns croient qu’il faut s’imaginer ce qu’il faudrait faire ou encore se défouler sur les objets ou les autres.

Toutes les stratégies des enfants ne sont pas mauvaises. Certaines cependant ne règlent rien et les enfants eux-mêmes sont prêts à l’admettre. Ce constat étant fait, il sera plus facile de leur enseigner de bonnes stratégies.

Les conseils des adultes :

Il est très important et très urgent d’aider adéquatement ces enfants. La recherche démontre en effet que les bonnes stratégies pour gérer le stress tendent à se maintenir dans l’âge adulte.

Dans la mesure où un moyen est efficace. Il est maintenu. Il s’agit donc, dans un premier temps, d’identifier les mauvaises stratégies, et de les transformer en moyens adéquats et socialement acceptables.

* Se maîtriser. Pour aider un enfant stressé, il faut d’abord maîtriser sa propre anxiété. Les enfants sont très réceptifs et l’anxiété se communique très facilement.

* Être à son écoute. Le support familial est la principale source d’aide pour montrer à un enfant à gérer son stress. D’abord, il faut aider l’enfant à reconnaître ses propres signaux qui lui démontrent que son stress n’est plus contrôlable (insomnies, brusques changements d’humeur, boulimie, tics nerveux, maux de tête). Parler diminue la pression. Lui montrer qu’il n’est pas seul, lui laisser voir que vous éprouvez parfois des pressions semblables. L’aider à exprimer ses angoisses. Discuter avec lui de l’école, de ses apprentissages, de ses amis. L’écoute active renforce la relation parent-enfant. Visiter son école, rencontrer ses professeurs et les autres parents. Cela vous permettra de voir le problème avec ses yeux et votre enfant sentira que vous vous préoccupez vraiment de lui.

* Ne pas minimiser le problème de l’enfant. Les adultes ont tendance à minimiser les problèmes de l’enfant. Ce qui importe, ce n’est pas la signification qu’ils revêtent pour nous, mais la souffrance réelle de l’enfant. Même si ses problèmes vous semblent insignifiants, ils sont très réels et significatifs pour lui. Il ne faut jamais rire de lui, le ridiculiser ou être indifférent à ses peurs. Cela ne veut pas dire d’être totalement investi dans ses difficultés, mais d’être ouvert et disponible. Il ne faut ni ignorer, ni surprotéger.

* Modifier sa routine. Il convient parfois de faire quelques changements dans ses habitudes pour que l’enfant puisse relaxer et prendre part à des activités plaisantes. Le retour à l’école n’est peut-être pas le moment idéal pour étudier ou faire ses devoirs.

* Bien le préparer. Une bonne préparation à la rentrée scolaire, ou à toute autre situation nouvelle permet de diminuer l’anxiété. Une situation connue est déjà moins anxiogène.

* Du temps pour « décompresser ». Réserver des moments pour jouer et se reposer (bonnes habitudes de sommeil). L’encourager et l’accompagner dans des activités physiques qui diminuent la tension (natation, jogging, bicyclette, ballon panier, etc.) 2 à 3 fois par semaine. Avec certains enfants, cependant, mieux vaut éviter les activités sportives ou artistiques parascolaires parce qu’elles sont trop souvent bâties sur le modèle performant de l’école.

* Développer sa confiance. Il est important de permettre à votre enfant de participer à la solution du problème. Suggérez, guidez, mais laissez-le décider. Souvenez-vous que le problème n’est pas le stress lui-même, mais comment votre enfant y fait face. Construire sa confiance en lui-même est plus important que supprimer les causes du stress. Lire avec lui de bons livres sur le stress, des livres écrits en fonction de son âge. Ces lectures lui permettront de mieux comprendre ce qui lui arrive et de trouver des moyens qui s’appliquent à lui.

* Apprendre à relaxer. Apprendre, pratiquer et lui enseigner certaines techniques de relaxation. Montrer l’exemple en changeant vous-même.

* Demander de l’aide. Si vous êtes incapable d’intervenir, d’identifier le problème, de l’alléger ou de soutenir l’enfant, n’hésitez pas à demander l’aide d’un professionnel. La gestion du stress et les techniques de résolution de problème sont des habiletés qui s’apprennent. Ce que les enfants peuvent apprendre aujourd’hui au sujet du stress et des frustrations donne un aperçu de la façon dont ils s’y prendront avec ces choses pour le restant de leur vie.
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1 commentaires:

saxomegane a dit…

super...... bien vu véro pour l'article, pour la rentrée je vous laisse faire avec malo, car je suis plus dans le coup pour la rentrée scolaire.

Bravoooooooo les filles pour ces articles, ils sont excellents

bizzzzzzz

Chris